Consommer ou ne pas consommer ce produit dont la date est dépassée ?
Nous nous sommes tous un jour posé cette question.
Avant de jeter, il est important de savoir quel type de date est indiqué.
Et pour certaines espèces de plantes sèches, le vieillissement peut même conférer des propriétés gustatives exceptionnelles.

À quoi correspond la date indiquée sur les plantes sèches et épices ?

Toutes les plantes et épices vendues par « l’herboristerie Yannick Bohbot » sont étiquetées avec leur nom, origine, année de récolte, numéro de lot et une date assortie de la mention « A consommer de préf. avant … ». Cette date est une DDM, ce qui signifie Date de Durabilité Minimale

Qu’est ce qu’une Date de Durabilité Minimale ?

Pour comprendre cette notion, il faut bien faire la distinction entre DDM et DLC :

Récapitulatif des différences entre DDM et DLC.

Avec ce tableau, on comprend donc que l’objectif de la DDM est d’informer le consommateur sur la date jusqu’à laquelle une denrée conserve toutes ses propriétés. Pour une plante par exemple, au-delà de cette date, elle peut perdre sa couleur ou voir sa texture modifiée. C’est pour cette raison que nous vous proposons régulièrement des promos sur les plantes dont la date de durabilité est dépassée. 

Le cas particulier du vieillissement des plantes sèches

Savez-vous que certaines plantes sèches voient leurs propriétés gustatives décupler avec les années ? Tout comme les bons vins, certaines tiges, feuilles ou fleurs se bonifient avec le temps et donnent de grands millésimes. C’est particulièrement vrai pour les plantes résineuses, comme la Damiana par exemple.

L’importance d’une bonne conservation

La bonne conservation des plantes est primordiale et permet d’optimiser leurs qualités et leurs propriétés. Pour cela, nous vous conseillons de verser les feuilles, fleurs ou les tiges dans un récipient hermétique pour éviter que l’humidité de l’air génère des moisissures. Le récipient doit ensuite être stocké à l’abri de la lumière et de la chaleur.

Pour la petite anecdote, les égyptiens connaissaient déjà l’importance de bien conserver les plantes :  des colliers de fleurs vieux de plus de 3000 ans ont été découverts dans un état de conservation remarquable*. Ces colliers étaient déjà conservés dans des contenants parfaitement hermétiques : des pots de terre dont le bouchon fait de feuilles de papyrus était collé à l’argile. Ces colliers sont toujours exposés au Metropolitan Museum of Art de New York.

*découverts en Egypte, 1907, par E. Russel Ayrton.

Cet article est issu du site www.herboristerie-yannickbohbot.fr