À l’origine : la suppression du diplôme d’herboriste en 1941.

Le diplôme officiel d’herboriste a été supprimé en 1941 sous le gouvernement de Vichy. Les herboristes en place ont conservé le droit d’exercer et les derniers disparaissent aujourd’hui. Dans les années 80, plusieurs mouvements se sont mis en place devant le constat que les connaissances essentielles d’herboristerie étaient en train de disparaître. 

Témoignages administratifs de la vie d'une herboristerie avant 1941…

La création de l’ARH

Des écoles privées se sont donc créées afin que perdurent les savoirs de l’herboriste, et l’ARH a vu le jour en 1983 : ce nom « Association pour le Renouveau de l’Herboristerie » est évocateur de l’espoir et la revendication d’un retour à une reconnaissance du métier d’herboriste par les pouvoirs publics.
Métier tellement nécessaire à la prévention de santé !

"L'herbe qui renouvelle", le livre référence de Pierre Lieutaghi, dédicacé à l'Association pour le Renouveau de l'Herboristerie

Les différents scandales qui ont éclaboussé l’industrie pharmaceutique nous renseignent sur un problème de santé crucial : beaucoup de molécules chimiques synthétisées peuvent provoquer des effets délétères, et sur des pathologies ou symptômes simples, il n’est pas nécessaire de recourir systématiquement à de l’allopathie quand un usage professionnel bien ciblé des plantes peut permettre de préserver la santé. L’herboriste a toute sa place dans l’échelle de soin car il peut aiguiller les personnes sur certaines plantes favorables à sa santé et surtout il peut faire de la prévention santé. Ce côté prévention n’étant pas anodin dans une société où l’immunité de tous se dégrade dans un environnement de plus en plus pollué.

Une forte demande du public !

Aujourd’hui on assiste à une demande de retour au vert et au naturel du public, lassé des cas d’intoxications ou autre relatés. Il est plus que normal que ce lien entre traditions, savoirs et progrès se consolide à nouveau pour le bien-être et la santé de tous, et c’est là que l’herboriste retrouve toute sa place.

L’herboriste est celui qui connait les plantes, sait les reconnaitre, connait les risques d’utilisation, connait les mélanges adéquats. Ce lien peut être très fort car l’herboriste aime les plantes et par cet amour apporte une vibration supplémentaire que l’on retrouve par la façon qu’a l’herboriste de les conserver, les manipuler, voire les cueillir pour les cueilleurs-herboristes.

Une date clé : avril 2017, le 5e Congrès des Herboristes

L’ARH, en lien avec la Fédération Française des Écoles d’Herboristerie (FFEH), a décidé en février 2017, d’envoyer un courrier à tous les députés et sénateurs français.

Lors du 5e congrès des Herboristes, en avril 2017, un appel, rédigé par Patrice de Bonneval, président de la FFEH nous a permis d’interpeller les politiques sur la situation actuelle du métier d’herboriste en France, et sur l’absence de diplôme validant une formation.

8 et 9 avril 2017 : le 5e Congrès des Herboristes se tient au Centre de Congrès d'Angers.

Les herboristes ont lancé cet appel afin que les élus de notre pays aident à :

  • faire reconnaître un métier d’Herboriste moderne et indispensable à la bonne santé économique de la Nation et de l’être humain.

  • garantir la protection des consommateurs

  • faire vivre et dynamiser notre patrimoine végétal et culturel commun que sont les plantes.

  • soulager les caisses de l’Etat, en proposant des solutions moins onéreuses, grâce à de la

    prévention et des soins au naturel au quotidien, avec les conseils d’herboristes qualifiés.

  • redonner à notre population la confiance dans ses possibilités de se prendre en main et de retrouver la confiance dans une nature guérisseuse sans effets secondaires.

Peu de politiques ont répondu : Le combat continue donc !